Discussion avec Louis XVI
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Si vous rencontriez Louis XVI dans la rue, le reconnaîtriez-vous ? -Girault de Coursac
 
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 Madame, Comtesse de Provence

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Babet
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Babet


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MessageSujet: Madame, Comtesse de Provence   Madame, Comtesse de Provence EmptySam 29 Juil - 10:42

Marie Joséphine Louise de Savoie
Madame
Comtesse de Provence



Informations tirées de : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Jos%C3%A9phine_de_Savoie

Madame, Comtesse de Provence Comtes10

Fille de Victor-Amédée III de Savoie (1726-1796), roi de Sardaigne, et de Marie Antoinette, infante d'Espagne (1729-1785).

Après la chute du ministère de Choiseul dont l'action s'était concrétisée en 1770 par la mariage du dauphin de France avec l'archiduchesse Marie-Antoinette, la politique française tend à se rapprocher du royaume de Sardaigne.
Pour ce faire, Louis XV marie ses petits-enfants aux enfants du roi Victor-Amédée III de Sardaigne, son cousin germain. Ainsi Marie-Joséphine devint comtesse de Provence par son mariage le 14 mai 1771 avec Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence (1755-1824), (futur roi Louis XVIII) tandis que sa sœur Marie-Thérèse de Savoie épousa en 1773 Charles-Philippe de France, comte d'Artois (futur Charles X).
En 1775, c'est Clotilde de France qui épouse le frère aîné de Marie-Joséphine et de Marie-Thérèse Charles-Emmanuel de Sardaigne.
Ces mariages furent peu ou pas prolifiques et en Sardaigne comme en France, trois frères se succèdent sur le trône avant que leur lignée s'éteigne  en ligne masculine et que la couronne passe à une branche cadette.


La jeune Marie-Joséphine qui avait 17 ans quand elle arriva en France fut fort mal traitée par la brillante mais superficielle cour de Versailles qui, par de pervers délices, la jugea laide et dépourvue du « bel esprit ».


Madame, Comtesse de Provence 6oerrb10


on union avec le futur Louis XVIII fut sans postérité, mais bien consommée malgré les rumeurs, puisque la comtesse de Provence fit deux fausses couches avérées. Louis-Stanislas la délaissa rapidement, préférant la compagnie de « gens d'esprit » à celle de son épouse.
Nonobstant cette réputation peu flatteuse dans le milieu superficiel de la cour, la jeune comtesse de Provence parvint par sa souplesse à louvoyer entre les différentes factions qui déchiraient Versailles. Elle entretint avec sa belle-sœur, la pétillante dauphine Marie-Antoinette, des relations courtoises mais hypocrites.

En 1774, à l'avènement de son beau-frère Louis XVI, elle devint la seconde dame de France après la reine et reçut suivant l'usage l'appellation « Madame ». Sans enfant, sans influence politique, elle intrigua contre la souveraine, mais sans grand succès, tandis que son époux orchestra une véritable campagne de libelles contre la reine.

En 1780, elle fit l'acquisition dans le quartier de Montreuil à Versailles d'un pavillon appartenant au prince de Montbarrey et y constitua, par une série d'acquisitions, un domaine d'une douzaine d'hectares : le Pavillon Madame, où elle fixa sa résidence principale, loin du tumulte de la Cour.

Elle se vit de plus en plus isolée et finit par concevoir une brûlante passion pour sa lectrice, Marguerite de Gourbillon, qui fut le véritable amour de sa vie.

Madame, Comtesse de Provence Margue10

Marguerite de Gourbillon


En 1791, elles émigrèrent et c'est ensemble qu'elles parcoururent l'Europe après avoir fui la Révolution française, en Allemagne puis en Europe de l'Est.

Marie-Joséphine-Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810, auprès des siens en Angleterre, soit trois ans avant l'accession au trône de son mari.
Louis XVIII, dans ses mémoires, édités à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman et Compagnie, libraires, raconte :

« Cette année 1810 devait (...) m'être défavorable. Elle (...) se termina par (...) la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield-Hall le 13 novembre 1810. Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m'avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnanimité peu ordinaire : tranquille, lorsque les amis vulgaires s'abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent la dignité d'un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d'intérieur, et elle se montra reine dans l'exil comme elle l'aurait été sur le trône. Sa gaieté douce me convenait ; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien ; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit : « Sa mort est le premier chagrin qu'elle m'ait donné ». (...)
La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs. La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d'attentions délicates et soutenues. Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelies à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance. C'est à Westminster que reposent ces chères dépouilles ; puisse la terre leur être légère ! Je suis convaincu que l'âme qui y logeait habite aujourd'hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France. »



n voit bien là que Louis XVIII, emploie bien le mot de « reine », pour désigner son épouse, qui se fit également portraiturer à la fin de sa vie par Marie-Éléonore Godefroid (1778-1849), peintre de portraits et l'une des meilleures copistes des portraits du baron François Gérard (1770-1837), dont elle fut la meilleure et dévouée élève.
Ce portrait de Marie-Joséphine de Savoie, assise sur un siège garni de tissu à motif fleurdelisé en robe blanche, laissant entrevoir ses formes généreuses, coiffée d'un diadème aux Armes de France, portrait d'apparat donc, mais réalisé juste avant l'avènement au trône de son mari. Longtemps non localisé, il est passé en vente le 10 juin 2012 chez Osenat à Fontainebleau

Madame, Comtesse de Provence Md10
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